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Les 09 & 10 Septembre 2022 Premier Colloque du SDOPA-EN CHEMIN VERS LE DIAGNOSTIC ORTHOPHONIQUE

Les 09 & 10 Septembre 2022 – Premier Colloque du SDOPA-EN CHEMIN VERS LE DIAGNOSTIC ORTHOPHONIQUE
 
SDOPA
Programme en cliquant sur l’image
En chemin vers le Diagnostic Orthophonique – Présentation de nos intervenants
Laurent Lesecq
Orthophoniste Doctorant en psychologie CHU Amiens.
On vous le présente, même s’il est mondialement connu de toutes et tous!
C’est le parrain de notre colloque, celui qui a fait naître notre envie de partager ce thème avec vous.
Un petit aperçu de sa présentation s’impose!
L’anamnèse… C’est vraiment important l’anamnèse ? Le bilan orthophonique pédiatrique des troubles du langage oral et/ou écrit repose d’abord sur une anamnèse la plus exhaustive possible, permettant de déterminer le contexte dans lequel s’inscrit le trouble éventuel ainsi que le champ de son incidence. A l’issue de cette anamnèse, l’orthophoniste doit pouvoir formuler une hypothèse diagnostique dont la validation éventuelle repose sur la passation d’épreuves normées et recoupées. Sachant qu’un trouble spécifique/développemental a plus de risque d’être comorbide qu’isolé, il convient donc d’évaluer également, au titre du dépistage, les domaines non verbaux, mnésiques, psychologiques et les fonctions exécutives. Enfin, la pose du diagnostic orthophonique – obligation légale, déontologique et éthique – en usant d’un lexique commun aux autres professionnels, clôt cette démarche en déterminant nature et degré du trouble et les éventuelles comorbidités dépistées, préalable indispensable à une prise en charge cohérente. Ce temps d’anamnèse est un moment unique au cours de la prise en charge, unique parce que c’est le premier contact avec le patient et son entourage et unique car ce sera probablement le seul moment de la prise en charge où seront évoqués contexte et antécédents du trouble pour lequel le sujet consulte. Un premier écueil : « Tout le monde ment ». Cette petite phrase devenue célèbre grâce à un médecin misanthrope et boiteux est néanmoins vérifiable dans la pratique quotidienne orthophonique. Mensonge délibéré pour ne pas aborder le domaine qui fâche ou mensonge par omission du genre : « Je ne pensais pas que c’était important de vous le dire ». Un second écueil : nous-mêmes. Nous et nos habitudes, nos protocoles bien huilés que nous ne remettons pas en cause suffisamment et qui nous font passer à côté d’informations parfois cruciales. Il ne faut pas oublier que la seule personne dont la présence est normale lors d’un bilan orthophonique, c’est l’orthophoniste ! Ce bilan n’a, parfois voire souvent, rien d’une situation écologique pour le sujet et/ou son accompagnant. Notre questionnement anamnestique doit être précis. Ainsi à la question « l’accouchement s’est-il bien passé ? », bon nombre de parents répondent par l’affirmative même si l’enfant est né post-terme, avec une circulaire du cordon ou par une césarienne non prévue. L’information pertinente sera ainsi omise non pas parce que le sujet le cache délibérément mais parce que notre question est mal posée : pour les parents cette question signifie que l’accouchement s’est bien passé dans la mesure où le bébé n’a pas souffert de troubles apparents et est sorti de la maternité en temps et en heure. Un autre exemple : l’agitation nocturne pendant le sommeil. « Votre enfant dort-il bien ? » signifie le plus souvent pour les parents interrogés « Suis-je dérangé la nuit ? ». Ils répondront alors par la négative puisqu’un enfant agité dans son sommeil, par définition, dort et ne dérange personne. L’orthophoniste aura la réponse qu’il attend uniquement en demandant si le lit est défait au petit matin, si l’enfant tombe parfois de son lit ou encore s’il est agité lors de siestes en voiture ou dans le canapé par exemple. Il faut donc s’assurer d’avoir balayé de la manière la plus exhaustive possible l’histoire de vie du sujet, par exemple et dans le désordre : conditions de la grossesse (déni, prévue, désirée ?), hypertension gravidique, diabète gestationnel, ouverture précoce du col, alitement, naissance prématurée, à terme ou post terme, césarienne prévue ou non, accouchement déclenché ou non, durée du travail, chocs physique ou psychique, score de l’Apgar sur le carnet de santé, séjour en néonatalogie, allaitement ou biberon, dépression postpartum, sortie retardée de la maternité, durée du congé maternité, présence du papa, évolution vers l’alimentation non lactée, passage du liquide au solide, âge de la station assise, maladies infantiles, âge d’acquisition de la marche, date des premiers mots, mode de socialisation, propreté diurne et nocturne, persistance de succions diverses, conditions du sommeil, manies, phobies, angoisses diverses, mode de garde, assistantes maternelles, crèches, pleurs prolongés ou non lors de la première année de maternelle, angoisse de séparation, autonomie pour la toilette, l’habillement, le boutonnage, le laçage, le découpage, apprentissage de la nage, du vélo, activités extra-scolaires, sports collectifs envisageables, invitations aux anniversaires, passé et présent ORL et ophtalmologique, allergies, asthme, épilepsie, eczéma, antécédents familiaux de troubles du langage ou dans les apprentissages, fratrie (filiation directe ou pas…), etc. Si et puisque la liste des domaines à questionner est longue et relève de la liberté de pratique de chaque praticien, il peut être ainsi recommandé aux orthophonistes de réaliser leur bilan avec une anamnèse écrite, certes peu compatible avec un échange qui se voudrait naturel et fluide mais garante d’un screening minimal nécessaire. Notre démarche thérapeutique consiste , dès son origine, à diagnostiquer ce qui relève de notre compétence et à dépister ce qui n’en relève pas ; l’anamnèse en est une étape cruciale. Je vous propose, lors de ce congrès du SDOPA de vous en exposer un détail plus fourni ainsi que quelques exemples cliniques en guise d’illustration.
Laurent LESECQ
Ces journées ont été agréées par le FIF-PL et ont également reçu leur agrément ANDPC. Les règles de l’ANDPC excluant le brassage de collègues en modalité payante et DPC, les personnes inscrites en DPC participeront en visio. Mais que vous soyiez adepte du présentiel, ou du distanciel nous avons tout prévu et l’on compte sur vous!Pour découvrir le programme détaillé et vous inscrire ⤵️
Surtout, restez connecté.e.s car chaque semaine, nous vous donnerons un aperçu de la richesse de notre colloque au travers
  • de communications sur les interventions à retrouver en septembre,
  • et de la présentation des intervenants.
Au plaisir de vous retrouver à l’occasion de ces journées.
Le comité scientifique Sophie GORCE
Eva MOUGEL Le comité d’organisation Lucille DAVIAU
Léa GIRAUDEL
Sophie GORCE
Amandine LACAZE
Eva MOUGEL
Dominique PASQUIER
Organisme de formation AOPA’Form 12 Allée Thalassa – 64600 ANGLET Immatriculé sous le n° 81314374000013, déclaration d’activité enregistrée sous le n° 72640386464 auprès du Préfet de la Région AQUITAINE, représenté par Sophie GORCE.
SDOPA 11 rue des 3 Frères Bernadac 64000 PAU sdopa@sdopa.fr
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